Question:
Pourquoi a-t-on le hoquet ?
2006-06-21 04:40:22 UTC
Pourquoi a-t-on le hoquet ?
Cinq réponses:
Milpa B
2006-06-21 04:45:55 UTC
En médecine, le hoquet est une succession de contractions brusques du diaphragme, suivie d'une fermeture de la glotte qui est à l'origine d'un bruit particulier dû au passage de l'air dans la glotte.

Quand le hoquet nous prend, c'est en général que notre estomac est en pleine activité. Cet organe est situé tout près du diaphragme, le muscle qui sert de pompe pour remplir et vider l'air de nos poumons. Durant l'inspiration, le diaphragme se rétrécit, les poumons prennent du volume et se remplissent d'air. Lors de l'expiration, le diaphragme se décontracte et appuie sur les poumons pour en faire sortir l'air. Ainsi, notre respiration est régulière. Mais quand l'estomac s'agite un peu fort, le diaphragme reçoit des « coups », et se met à se contracter ou à se décontracter de manière incontrôlée. Des petits jets d'air sont ainsi évacués des poumons, et nous émettons les « hics » particuliers du hoquet.

La fréquence du hoquet varie énormément selon les personnes ou selon l'activité de notre estomac. Le nombre de « hics » peut ainsi varier de deux à soixante par minute ! La plupart du temps, le hoquet ne dure pas plus de quelques instants, mais il devient parfois chronique. Dans ce cas, il peut devenir très handicapant car il entraîne de l'insomnie chez les personnes atteintes.
2006-06-21 05:22:50 UTC
car le diaphragme se contracte d'un air hautain
lu31
2006-06-21 04:47:43 UTC
En médecine, le hoquet est une succession de contractions brusques du diaphragme, suivie d'une fermeture de la glotte qui est à l'origine d'un bruit particulier dû au passage de l'air dans la glotte.



Quand le hoquet nous prend, c'est en général que notre estomac est en pleine activité. Cet organe est situé tout près du diaphragme, le muscle qui sert de pompe pour remplir et vider l'air de nos poumons. Durant l'inspiration, le diaphragme se rétrécit, les poumons prennent du volume et se remplissent d'air. Lors de l'expiration, le diaphragme se décontracte et appuie sur les poumons pour en faire sortir l'air. Ainsi, notre respiration est régulière. Mais quand l'estomac s'agite un peu fort, le diaphragme reçoit des « coups », et se met à se contracter ou à se décontracter de manière incontrôlée. Des petits jets d'air sont ainsi évacués des poumons, et nous émettons les « hics » particuliers du hoquet.



La fréquence du hoquet varie énormément selon les personnes ou selon l'activité de notre estomac. Le nombre de « hics » peut ainsi varier de deux à soixante par minute ! La plupart du temps, le hoquet ne dure pas plus de quelques instants, mais il devient parfois chronique. Dans ce cas, il peut devenir très handicapant car il entraîne de l'insomnie chez les personnes atteintes.
Jean-Luc
2006-06-21 04:47:14 UTC
Contraction subite, intermittente et involontaire du muscle diaphragme sous forme de spasmes entraînant une brusque secousse de l'abdomen et du thorax s'accompagnant d'un bruit rauque appelé hoquet.



Cause

C'est l'irritation du diaphragme, ou plus précisément du nerf phrénique qui est le nerf innervant le diaphragme, qui est à l'origine du hoquet.

Au cours de certaines pathologies, notamment les pleurésies (inflammation des plèvres qui sont les membranes recouvrant et protégeant les poumons), des pneumonies (maladies pulmonaires de façon générale) ou au cours de certaines affections touchant l'estomac ou le pancréas. En ce qui concerne les affections gastriques ou pancréatiques, il s'agit généralement de la compression du nerf phrénique par une tumeur bénigne ou maligne.

La constriction (resserrement circulaire) de la glotte et la vibration des cordes vocales est à l'origine du bruit guttural (provenant de la gorge) survenant au cours du hoquet.



Pathologie

Les crises de hoquet sont courantes dans la population générale et quelquefois susceptibles de durer plusieurs minutes voire plusieurs heures (plus rarement heureusement).

Elles surviennent le plus souvent sans cause initiale et cessent d'elles-mêmes. Ce phénomène fréquent, particulièrement chez le nouveau-né qui avale de l'air lors des tétées, est habituellement banal.



Mais le hoquet peut parfois être un symptôme d'une pathologie plus sérieuse :

Le hoquet épidémique, appelé myoclonie diaphragmatique, constitue une forme probable de l'encéphalite épidémique.



Une lésion du bulbe rachidien ou une péricardite (inflammation des membranes de recouvrement et de protection du cœur) peuvent également être à l'origine de la survenue de hoquet.



La myalgie épidémique (appelée également maladie de Bornholm, pleurodynie contagieuse, poliomyélite sans paralysie, rhumatisme musculaire de poitrine, crampes passagères du diaphragme, grippe de Dabney, grippe du diable, grippe d'été, méningite myalgique, myosite épidémique, pleurésie épidémique) est une infection survenant de manière épidémique, relativement fréquente en été en Amérique du Nord, dans les pays scandinaves, dans le nord de l'Europe, en Angleterre et en France, due au virus Coxsackie B. appartenant au genre entérovirus et à la famille des Picornavirus. Les symptômes de cette pathologie persistent pendant une dizaine de jours et comprennent entre autres un hoquet.



Traitement

Certains remèdes populaires (comme le fait de faire sursauter de peur la personne qui a le hoquet) ne permettent habituellement pas d'interrompre le hoquet.

Le fait d'aspirer (faire entrer de l'air) au fond des poumons et à garder celui-ci le plus longtemps possible semble plus efficace.



D'autres méthodes font appel au massage de la partie avant des doigts ou à la position "tête en bas".



Pour certains, il est quelquefois nécessaire d'avoir recours à des médicaments antispasmodiques qui permettent de calmer les spasmes lorsque les crises deviennent insupportables ou particulièrement longues et répétitives. En effet, celles-ci peuvent éventuellement avoir un impact sur l'alimentation du patient et sur son sommeil.



Quelquefois, une perfusion de chlorpromazine est nécessaire pour faire cesser le hoquet.



Les cas les plus graves, exceptionnellement, une hospitalisation en service de réanimation permet l'injection au moment des crises d'un anesthésique à l'endroit où le nerf phrénique pénètre dans le diaphragme.
Nephro-log
2006-06-21 04:46:01 UTC
Ce sont des contractions spasmodiques du muscle séparant le thorax et l'abdomen, appelé "diaphragme".

Elles sont notament dues à un estomac "trop plein" qui irrite le diaphragme et son nerf (le nerf phrén i q u e): résultat celui-ci se contracte et fait entrer de l'air dans les poumons par secousses...!


Ce contenu a été initialement publié sur Y! Answers, un site Web de questions-réponses qui a fermé ses portes en 2021.
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